Joué par la nature mais actionné par l’homme, le Céramophone est un étrange instrument de musique accordé à son environnement.
Tels des roseaux, cinq tiges de métal sont plantées dans la berge, courbées vers le rieu. À l’extrémité de chacune d’elles, cinq céramiques sonores sont suspendues à fleur d’eau. Sur la berge, les systèmes de balancier en acier et des contrepoids les maintiennent en équilibre.
Les céramiques se mettent à siffler lorsqu’elles s’enfoncent dans le rieu. L’instrument de musique interroge la notion de fragilité et de rapport de force dans cet écosystème fragile.
L’utilisateur est invité à renverser cette stabilité en faisant basculer le dispositif, puis à contempler la résonance de son action. Il se joue alors un dialogue entre le lieu et son visiteur.
L'artiste
Lana Ruellan & Baptiste Roger