En raison des récentes intempéries, le jardin « Rangimarie » a subi des inondations et des dégradations. La réflexion autour de sa restauration est actuellement en cours.
Jardin de la Paix néo-zélandais – « Rangimarie« , 2018
Le 4 novembre 1918, la ville de Le Quesnoy est libérée par les troupes néo-zélandaises. Cent ans plus tard, la paysagiste Xanthe White et son équipe, Zoë Carafice et Charmaine Bailie, célèbrent la mémoire des soldats de leur pays ainsi que celle des habitants de Le Quesnoy qui, pendant un siècle, ont veillé sur les âmes des combattants disparus. Le jardin qui leur est dédié s’appuie sur une expression maorie, le rangimarie, qui au pays des kiwis, est synonyme de paix. Pour les maoris, le rangimarie représente en effet l’espace calme, à l’image des heures qui précèdent l’aube, où il est possible de cheminer en compagnie de ses ancêtres. Pour remercier les habitants de Le Quesnoy, les trois conceptrices ont souhaité créer l’un de ces lieux apaisés : tandis que le mémorial dit l’histoire des soldats, l’aménagement paysager permet de les retrouver le temps d’une promenade sereine, à l’écart des bruits du monde, en fin de soirée et au petit matin, moments privilégiés de la journée où ressentir le rangimarie.
L'artiste
Xanthe White